Stellio Gilles Robert Capo Chichi, mieux connu sous le nom de Kemi Seba, a été appréhendé par la police française à Paris le 14 octobre 2024, selon l’annonce faite par l’organisation Urgences panafricanistes, que dirige Seba. Cette arrestation a également concerné Hery Djehuty, un colaborateur de l’organisation, soulignant des opérations précises menées par les services de sécurité français.
L’ONG a précisé que Kemi Seba était muni d’un visa de long séjour de type D, qui autorise une présence prolongée en France et une libre circulation dans l’espace Schengen. La justification de sa visite à Paris comprenait des rencontres avec des opposants politiques béninois et une visite auprès d’un proche malade, montrant ainsi la diversité des motivations personnelles et politiques derrière son séjour.
Une conférence de presse prévue dans un avenir proche
Kemi Seba, à travers ses activités, s’engage dans des campagnes de sensibilisation auprès des communautés africaines, soulignant l’importance du soutien aux mouvements souverainistes des descendants africains à l’échelle mondiale. Le communiqué de l’ONG annonce que les raisons de cette arrestation controversée seront détaillées lors d’une conférence de presse imminente, posant ainsi la question de la légitimité des actions entreprises contre lui.
Citoyen béninois à présent, après avoir été déchu de la nationalité française par décision officielle en juillet, Seba suscite des polarités avec ses critiques de l’Occident et les accusations d’agir en faveur de la propagande russe. L’analyse de son parcours révèle un engagement radical, marqué par son passé au sein de la Tribu Ka, une organisation dissoute par le gouvernement français pour ses positions extrêmes. Ses condamnations récurrentes pour incitation à la haine raciale dressent le portrait d’un activiste dont les actions divisent et suscitent d’importantes considérations sécuritaires.