Le jeudi, la préfecture de la Vienne s’est exprimée sur la plateforme X pour critiquer une initiative menée par les Jeunesses communistes du département. Lors de cette action, « à Poitiers, des plaques portant le nom de rues ont été recouvertes par des noms de chefs du Hamas, notamment celui d’Ahmed Yassine, fondateur du mouvement. » Suite à cela, le préfet a contacté le procureur pour des allégations d’apologie du terrorisme.
Le 24 octobre, un ensemble de noms de militants palestiniens et de figures du Hamas a été affiché sur plusieurs plaques de rues dans le centre de Poitiers, comme l’a rapporté France Bleu Poitou. Cette initiative a trouvé un écho sur les Réseaux sociaux, notamment par l’intermédiaire du Mouvement Jeunes communistes de France de la Vienne, qui est politiquement affilié au Parti communiste français.
Les intentions du MJCF86
D’après la préfecture, certains des noms utilisés appartenaient à des leaders du Hamas ou à des figures libanaises et palestiniennes associées à l’organisation. Le MJCF86 a précisé qu’il ne cautionne en aucun cas les violences perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023. Le mouvement a par ailleurs indiqué qu’ils n’étaient pas conscients de la présence du nom d’Ahmed Yassine sur les plaques.
Dans un communiqué adressé à France Bleu Poitou, le MJCF a révélé que cette démarche avait pour objectif de substituer des noms de rues dans le centre de Poitiers par ceux de résistants palestiniens. Cette action visait également à attirer l’attention sur la manifestation nationale prévue le samedi 26 octobre à Lannemezan (Hautes-Pyrénées) pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant propalestinien libanais incarcéré.