L’ensemble du territoire guadeloupéen a été soumis à une interdiction de circuler généralisée. Cette directive, s’adressant à tous les habitants, a débuté à 19 heures vendredi, heure locale (correspondant à 2 heures du matin samedi, heure de Paris), et doit se poursuivre jusqu’à 6 heures samedi matin. Cette décision, prise par l’administration préfectorale, vise à palier aux potentielles perturbations publiques engendrées par une panne électrique massive, tout en anticipant des réparations qui ne devraient s’achever qu’au cours de la nuit.
Néanmoins, certains mouvements demeurent permis, notamment ceux qui sont urgents et indispensables, tels que des nécessités médicales, professionnelles, ou ceux en lien avec des déplacements maritimes ou aériens, ainsi que des interventions pour aider une personne en détresse. Ces exceptions seront étroitement surveillées par les autorités, selon le communiqué émis.
Réhabilitation progressive du réseau énergétique
La situation en Guadeloupe revient peu à peu à la normale après une ample défaillance électrique, survenue durant la nuit de vendredi à samedi, selon les déclarations de la préfecture. Ceci justifie la prolongation du couvre-feu jusqu’à 6 heures du matin, afin de stabiliser la situation sécuritaire locale.
Bien que les efforts pour rétablir l’électricité avancent, les autorités ont averti que des délais seront nécessaires pour résoudre complètement la crise, prolongés jusque dans la matinée suivante. À cet effet, le personnel essentiel a été requis pour assurer la reprise des opérations à la centrale électrique.
Plus tôt, Xavier Lefort, préfet de la région, avait émis de vives critiques à l’encontre de certains employés grévistes, accusés d’avoir perturbé le fonctionnement interne de la principale centrale énergétique à Jarry, causant ainsi un arrêt brutal des équipements. Cette installation, fournissant l’essentiel de l’alimentation électrique à une population de près de 380 000 habitants, a laissé 230 000 foyers privés d’électricité, selon les chiffres d’EDF.
Guy Losbar, président du département, a exprimé sa vive indignation face aux répercussions sévères du black-out, qu’il attribue à des actes de sabotage au sein de la centrale thermique d’EDF-PEI à Jarry.