Scandale à Angoulême : Un médecin urgentiste accusé d’homicide volontaire, découvrez les détails !

Mar 21, 2025 | Actualités | 0 commentaires

Une controverse judiciaire éclate alors qu’une famille accuse un médecin d’avoir intentionnellement mis fin à la vie d’un proche atteint de trisomie 21.

Un praticien exerçant au centre hospitalier d’Angoulême fait actuellement l’objet d’une Enquête approfondie suite à des allégations d' »homicide volontaire ». L’accusation, portée par une famille, repose sur l’affirmation que ce professionnel de la Santé aurait sciemment causé le décès d’un de leurs membres atteint de trisomie 21. L’information, relayée par France Bleu La Rochelle le jeudi 24 octobre, trouve son origine dans un article du Sud Ouest.

C’est en juin que la famille, par l’intermédiaire de leur avocat Me Philippe Courtois, a déposé une plainte. Les faits remontent à janvier 2023, lorsque leur frère âgé de 66 ans, souffrant de problèmes respiratoires, est admis aux Urgences. Bien que son état ne semble pas alarmant — le patient étant conscient avec des niveaux d’oxygène satisfaisants —, il décède néanmoins quelques heures après son admission.

Administration controversée d’un sédatif puissant

D’après la version des plaignants, une heure après son arrivée à l’hôpital, le médecin incriminé aurait administré à leur frère de la morphine et un sédatif d’une grande puissance. L’usage de ce dernier est strictement réglementé, n’étant autorisé que dans le cadre de maladies graves et incurables, avec le consentement des proches. Cependant, aucun élément ne laisse supposer que le patient se trouvait dans une telle condition selon son Dossier médical. En outre, le protocole légal exige la consultation d’une équipe soignante avant une telle administration — ce qui semble avoir été omis. La tutrice légale, qui est aussi sa sœur et était sur place, n’aurait pas été informée de cette acte médical décisif.

La famille avance donc que cet acte a précipité la fin de vie de leur proche volontairement. Un rapport d’expertise commandé par la Commission de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux (CCI) leur donne raison, indiquant :« Le décès résulte d’un acte visant délibérément à abréger la vie du patient par une sédation profonde continue ».

L’établissement hospitalier nie fermement ces accusations, soutenant qu’aucune sédation profonde n’a été pratiquée. Par ailleurs, l’Ordre des médecins de la Charente a pris connaissance de ce dossier et sa décision, attendue pour fin novembre, tranchera sur une éventuelle suspension du praticien en question.