Dans le cadre du procès en appel relatif au tragique accident de Millas, un débat complexe et chargé d’émotions s’est joué à Aix-en-Provence. Les enjeux judiciaires et humains de ce procès ont relancé les discussions sur les responsabilités et le système de Justice. Le ministère public a sollicité une peine d’emprisonnement de cinq ans, dont deux avec sursis, contre l’ancienne conductrice du bus impliqué. L’accident, en 2017, avait coûté la vie à six personnes et causé des blessures à dix-sept autres.
L’appel de ce verdict initial a généré des sentiments mitigés. Si une sanction renforcée était espérée par certaines familles, elle n’a pas dissipé leur douleur, une souffrance indélébile exacerbée par la perspective d’un autre procès. Me Julien Audier-Sauria, avocat des familles, a exprimé que la peine suggérée ne répond que partiellement à leurs attentes.
La Répétition du Trajet Judiciaire :
Revivre un procès peut avoir pour effet de remuer des plaies non cicatrisées, une observation soulignée par Me Audier-Sauria lors de ses interventions médiatiques. En 2022, la quête de clarté dominait la première audience. Or, aujourd’hui, la lassitude et la frustration remplacent souvent cette Recherche. Pour les familles, le long chemin judiciaire devient un obstacle dans leur processus de deuil, une attente insupportable sept ans après les faits.
La stratégie de défense, visant à attribuer au fonctionnement des barrières une part de responsabilité, n’a guère bouleversé la scène judiciaire lors de ce récent procès. Bien que la conductrice ait affirmé la présence d’une barrière ouverte, ces arguments n’ont pas modifié les requêtes de la cour. Les nouvelles Investigations soumises en seconde instance n’ont pas non plus contribué d’éléments décisifs, laissant ainsi prédominer la version initiale des faits : les barrières étaient abaissées.
La réitération de cette procédure judiciaire illustre une impasse pour les proches en attente de résultats tangibles qui pourraient favoriser leur apaisement. Malgré les démarches Entreprises, l’absence de découvertes probantes continue de priver les victimes et leurs familles d’une conclusion qui pourrait les aider à débuter un véritable processus de guérison.