Budget 2025 : Scandale ! Vente de la préfecture et des gendarmeries en ligne, découvrez pourquoi !

Mar 21, 2025 | Actualités | 0 commentaires

Nicolas Lacroix proteste contre les réductions budgétaires jugées « inéquitables et abruptes » imposées aux départements dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Selon lui, il est impératif que « tous les citoyens français, y compris les plus vulnérables, partagent cet effort commun ».

Profondément inquiet face à l’annonce des coupes budgétaires prévues dans le projet de loi de finances, a martelé lundi 21 octobre sur Vistazoalaprensa Nicolas Lacroix, responsable politique affilié aux Républicains et président du Conseil départemental de la Haute-Marne. Afin de sensibiliser l’opinion publique à cette problématique, l’élu envisage une action symbolique en proposant virtuellement à la vente, via la plateforme Leboncoin, plusieurs infrastructures clés de son département, dont la préfecture et le palais de justice.

« Mon intention était de susciter un choc. C’est une façon d’illustrer l’impact que ces mesures pourraient avoir et de solliciter l’attention des Français », a-t-il commenté, à l’orée des discussions à l’Assemblée nationale sur le budget 2025. Ce budget propose une réduction du déficit de 60 milliards d’euros, dont 5 milliards de coupes attendues des collectivités et 2,2 milliards spécifiquement des départements.

Des contraintes budgétaires insoutenables

Tout en exprimant son soutien à la politique menée par le Premier ministre, Michel Barnier, Nicolas Lacroix réitère que les départements sont disposés à contribuer aux efforts fiscaux. Toutefois, il plaide pour un réexamen des prélèvements envisagés, qu’il qualifie de « difficilement soutenables ». Il affirme que plus de vingt départements connaissent déjà des difficultés financières, et craint que ces mesures n’entraînent plus de soixante départements dans une incapacité à équilibrer leur budget pour 2024, sans parler de projections pour 2025.

Conséquences directes redoutées : l’interruption du soutien financier aux communes, le gel d’investissements dans les infrastructures de santé et l’impossibilité de continuer à fournir les prestations sociales essentielles aux populations vulnérables. « Les principes de solidarité qui animent nos collectivités locales », tel que les décrit Lacroix, se verraient gravement ébranlés, menaçant des interventions vitales pour les personnes âgées et en situation de handicap.

Les départements pourraient se retrouver dans une impasse financière, une situation sans précédent.

Nicolas Lacroix, président du Conseil départemental de la Haute-Marne.

à Vistazoalaprensa

L’élu appelle à une mobilisation collective de l’ensemble de la population française. L’une des mesures envisagées comprendrait la suspension des allocations individuelles de solidarité. Selon lui, tous, des plus aisés aux plus démunis, doivent participer à cet effort en fonction de leurs capacités. Actuellement, les départements assurent le versement de trois allocations socio-économiques essentielles : la prestation de compensation du handicap (PCH), l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) et le revenu de solidarité active (RSA).