Cyberharcèlement à Annecy : Découvrez pourquoi des élus sont en colère et passent à l’action !

Fév 11, 2025 | Actualités | 0 commentaires

Les agressions verbales et numériques envers les élus, notamment par le biais des Réseaux sociaux, soulèvent des questions préoccupantes quant à l’état de la Démocratie locale et au respect dû aux représentants publics. Les incidents récents dans la ville d’Annecy, en Haute-Savoie, mettent en lumière une problématique croissante qui exige une attention immédiate et sans compromis.

Le maire de cette commune alpine ainsi que plusieurs de ses collègues se sont trouvés confrontés à une campagne de cyberharcèlement. Jeudi 24 octobre, France Bleu Pays de Savoie a relayé la déclaration des élus d’Annecy qui ont officiellement entrepris des démarches légales pour contrer ces attaques. Le communiqué de la ville souligne leur démarche proactive visant à réclamer Justice et réparation pour les propos infamants dont ils ont fait l’objet.

Les élus, tout en reconnaissant Internet comme un espace de Liberté, insistent sur le fait que cet espace est également soumis aux lois. Les menaces et injures, notamment celles que Marion Lafarie, maire adjointe responsable de la mobilité, a subies, illustrent la nature toxique de certaines interactions en ligne. Elle avait exprimé sa frustration et son épuisement face à cette hostilité via les Réseaux sociaux, évoquant une dérive inacceptable du Débat public.

## « Il faut savoir dire stop »

Les prises de position sont fermes : le maire d’Annecy, François Astorg, a déclaré son refus catégorique de laisser de tels comportements saper le moral et la Santé de ses collègues. Il réaffirme l’importance d’une intervention préventive pour éviter des conséquences plus graves. Les menaces virtuelles ne sont pas seulement des mots ; elles peuvent avoir des répercussions bien concrètes.

Guillaume Tatu, adjoint en charge de la Jeunesse, a également fait face à des attaques en ligne, qu’il déplore avec véhémence. Il met en avant la nécessité d’établir des limites claires et fermes contre cette hostilité croissante. Selon lui, il est impératif de tracer une ligne rouge, en pointant du doigt l’Urgence d’une réaction collective et coordonnée.

L’affaire d’Annecy résonne comme un appel à la vigilance et à la prise de conscience sur le Climat délétère que peuvent susciter les interactions numériques. Les élus rappellent que cet Environnement, bien que virtuel, est régi par les mêmes principes de responsabilité et de respect que le monde physique, et qu’il est essentiel de restaurer un dialogue sain et constructif.