Terreur en Martinique : Découvrez pourquoi la population vit dans la peur selon une députée !

Nov 8, 2024 | Actualités | 0 commentaires

Dans un Climat socio-économique tendu, la Martinique est actuellement le théâtre de confrontations préoccupantes entre les forces de l’ordre et certains groupes de manifestants. Ces confrontations, particulièrement intenses à Schoelcher et Case-Pilote, témoignent d’une frustration qui semble croissante parmi la population. Vendredi dernier, Béatrice Bellay, députée socialiste de la Martinique, a exprimé son inquiétude sur la radio nationale, dénonçant l’aggravation des violences malgré un couvre-feu prolongé.

Les désaccords persistent alors même qu’un accord censé alléger le coût de la vie sur l’île a été signé récemment entre l’État et les acteurs économiques locaux. Ce consensus, qui visait à répondre aux revendications sur la vie chère, n’a pas apaisé les tensions. Mme Bellay, qui s’est entretenue avec les habitants et commerçants de Fort-de-France, souligne la peur omniprésente qui plane dans les rues, évoquant un sentiment de terreur dû à cette crise sociale.

L’île est confrontée à des difficultés économiques qui laissent de nombreux Martiniquais dans une situation de précarité extrême. L’élue socialiste insiste sur la nécessité de reconnaître la pauvreté endémique et l’inflation oppressive qui étrangle la vie quotidienne de ses concitoyens. Selon le Rassemblement pour la protection des peuples et des Ressources afro-caribéennes, à l’origine du mouvement contre la vie chère, la baisse des prix devrait s’appliquer à une gamme plus large de produits alimentaires pour avoir un véritable impact.

Mettre en place « la continuité territoriale », comme en Corse

Béatrice Bellay appelle l’État à reconsidérer sa stratégie en instaurant une continuité territoriale semblable à celle appliquée à la Corse. Elle plaide pour des subventions qui compenseraient partiellement les coûts de Transport des marchandises et des personnes, soulignant une absence flagrante d’aides concrètes sur ce point crucial.

Alors que Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Martinique, discute avec le Premier ministre Michel Barnier à Matignon, Mme Bellay met en garde contre les conséquences potentielles de cette agitation sociale non résolue. Elle alerte sur le fait qu’une partie de la population, désillusionnée par l’inaction perçue des autorités, pourrait adopter des mesures radicales face à leur sentiment croissant d’avoir tout perdu.